Le parc social de logements est moins énergivore que le parc privé

24 février 2021
immeuble

Selon une étude du Commissariat général au développement durable (CGDD), la France compte 4,8 millions de « passoires thermiques », avec un nombre plus important de logements énergivores dans le parc privé. Mais la majorité des biens possède un DPE de classe D ou E, soit une consommation d'énergie moyenne(diagnostic de performance énergie des logements dont l'évaluation va de A à G, G étant considéré comme le plus énergivore) .

Au 1er janvier 2018, parmi les 29 millions de résidences principales en France, près de 7 % seraient peu énergivores, c'est-à-dire avec une étiquette A ou B du DPE. À l'inverse, 17 % sont classées comme « très énergivores » avec une étiquette F ou G. En termes de caractéristiques, les logements énergivores sont plus représentés dans l'habitat individuel et chez les petits logements (moins de 30 m²).

La part des logements très énergivores varient selon les départements : elle est la plus faible dans ceux proches du pourtour méditerranéen ou du sud de la façade atlantique pour lesquels le climat est plus doux et réduit les besoins de chauffage.

Le parc privé concentre davantage de logements énergivores, 18,7% contre 7% dans le parc social. Cela s'explique par une forte prédominance du chauffage collectif au gaz (le mode de chauffage du logement ayant un impact sur la classe du DPE), ainsi que par un effort de rénovation ciblé dans le parc social.

Un quart des logements du parc locatif privé ont une étiquette F ou G contre 17% pour les logements occupés par leurs propriétaires.

 

En savoir plus : Service des données et études statistiques (SDES) du Commissariat général au développement durable (CGDD).